Fiche projet

KARAMA

Soutenir la résilience et la réinsertion des femmes ayant subi des violences en Afrique du Nord

Dans le monde, une femme sur trois subi des violences au cours de sa vie. Parfois invisibles, les séquelles des violences sont nombreuses (physiques, économiques, psychosociales, procréatives ou encore sexuelles), plongeant les victimes dans une vulnérabilité extrême. Combinées à d'autres discriminations (classe, origine, race […]) et à un manque de services publics adéquats, les femmes peinent à trouver les ressources pour échapper à ce cercle vicieux.

Ces violences à l'encontre des femmes et des filles n’épargnent pas les pays du sud de la Méditerranée malgré les mouvements sociaux et l’évolution des législations. Initié en 2018, le projet Karama soutient plusieurs dispositifs pluridisciplinaires pour accompagner les femmes à chaque étape de leur parcours (hébergement, écoute, appui psychologique, juridique, administratif et accès à la santé). Elles ont également accès à des formations professionnelles et à un soutien pour leur (ré)insertion, nécessaires à une réelle émancipation individuelle.

Leurs trajectoires s’inscrivant dans un environnement qui banalise les violences, nos partenaires sensibilisent également l’opinion publique. En parallèle, ils mènent des actions de prévention à destination des acteurs étatiques et/ou associatifs impliqués, de près ou de loin, dans leur prise en charge.

Ensemble, nous construisons un monde dans lequel chaque femme pourrait vivre sans crainte des violences et avec les moyens de réaliser pleinement son potentiel.

 

 

Partenaires et financeurs

Fiche projet

SAARA

Partager nos savoirs, renforcer nos actions

Depuis les années 90, les associations algériennes se sont fortement mobilisées autour des enjeux d’accès aux droits des plus démuni.e.s, notamment dans le domaine de la santé du social. Chemin faisant, elles ont acquis un vrai savoir-faire et une réelle légitimité auprès des populations et des autorités locales.

Pour autant, les associations sont encore très peu associées à l’élaboration des politiques de développement local et peinent à valoriser et inscrire leurs actions dans la durée.

Le projet SAARA vise ainsi à promouvoir le rôle des associations algériennes et à favoriser leur intégration dans des dynamiques de concertations locales.

Fiche projet

FORM’Algérie

Renforcer les compétences des associations algériennes

Pendant la décennie noire qu’a connue l’Algérie (années 90), le mouvement associatif était très fragilisé. Depuis maintenant une dizaine d’années, les associations font de nouveau entendre leur voix et beaucoup d’autres se sont créées dans le champ de l’action sociale. L’urgence du terrain rend leurs actions indispensables, mais souvent peu viables puisqu’elles dépendent de la mobilisation des bénévoles et d’autres ressources nécessaires à leur ancrage.

Dans le cadre de FORM’Algérie, nous proposons des formations destinées aux organisations de la société civile. Durant la première phase du projet, un pool de jeunes cadres associatifs a acquis les bases du métier de formateurs. Ils sont aujourd’hui capables de renforcer à leur tour d’autres associations sur leur territoire respectif (Adrar, Alger, Akbou, Constantine, El Oued et Oran).

Un manuel répertorie toutes les formations et propose des outils d'animation pour les formateurs et les formatrices.

Terminé en février 2016, le projet se poursuit aujourd’hui à travers le programme SAARA qui s’appuie sur les savoirs et les expériences de FORM’Algérie.

Mémoires d’immigrants et projets solidaires en France et en Algérie (2001-2002)

Se souvenir pour mieux construire

Mise en œuvre avec l’association CLEF, à partir d’un travail sur la mémoire de l’immigration algérienne, cette action visait à faire émerger des projets solidaires entre la France et l’Algérie.

Des ateliers « Mémoire », réunissant des migrants algériens de première et deuxième génération, ont abouti à la création d’un jeu de société sur les parcours d’immigration et la publication d’un ouvrage présentant des récits de vie d’immigrants (Algérie France. Deux terres. Mémoires pour demain - Editions Macadam & Cie).

Dans un second temps, à partir des projets ayant émergé au sein des ateliers « Mémoire », une mission en Algérie a permis aux participants de construire des projets économiques et culturels en lien avec leur pays d’origine.

Anima (2002-2007)

Former à l'accompagnement social

Suite aux attaques terroristes subies par l’Algérie dans les années 90, sa population a été fortement marquée et déstabilisée. Trois associations locales : la SARP (Société Algérienne de Recherche en Psychologie), Bnet Fatma N’Soumer et SOS Femmes en détresse se sont mobilisées autour de la création d’un dispositif d’aide à la réinsertion sociale des femmes algériennes victimes de violences terroristes. Basée en France et en Algérie, l’association CLEF a également participé au développement des activités suivantes : soins et accompagnement médico-psychologique, appui juridique, formation et accompagnement vers l’emploi.

Dans ce projet, notre mobilisation s’est traduite par le développement et la mise en œuvre d’un programme de formations des cadres associatifs algériens, la réalisation d’un guide d’aide à la recherche de financements pour ces derniers et un appui technique dans l’évaluation des résultats.

Anima a permis à 547 femmes d’améliorer leur situation, via une meilleure insertion économique, la prise de conscience de leurs droits, mais aussi par la prise en charge et la verbalisation de leur souffrance.

Programme d'émancipation des femmes en Méditerranée (2006-2016)

Donner aux femmes méditerranéennes les moyens d’entreprendre

Depuis 2006, nous avons entrepris avec nos partenaires méditerranéens (Egypte, Maroc, Algérie, Liban et Tunisie) des actions de formation et de conseil à destination de femmes bénéficiant de micro-crédits, afin de les aider à mieux gérer leur activité économique.

Le projet FEM (Femmes Entrepreneuses en Méditerranée) a d’abord permis de d’identifier des secteurs d’activité porteurs dans chaque pays cible et de constater les besoins. Des services d’appui non-financiers, tels que des formations en gestion d’entreprise ou en comptabilité, ont contribué à renforcer les capacités des femmes souhaitant développer leur micro-entreprise. En parallèle, nous avons également animé des séances de sensibilisation pour qu’elles aient connaissance de leurs droits (santé, éducation, etc.) et qu’elles puissent les faire-valoir.

3 forums (Tunis – 2006, Caire – 2007 et Casablanca - 2008) se sont succédés et ont ainsi permis à 200 micro-entrepreneuses de se rencontrer, d’échanger sur leurs expériences et de nouer des relations commerciales. Cette mise en réseau s’est avérée très bénéfique, ce qui nous a conduit à organiser en 2008, à Strasbourg cette fois, le premier salon euro-méditerranéen de la micro-entreprise féminine.

L’année suivante, un groupe de micro-entrepreneuses a été accompagné dans la création d’une coopérative de textile équitable. Ainsi regroupées au sein d’une même entité juridique, les femmes disposaient d’une plus grande capacité de production et pouvaient mobiliser les moyens suffisants pour professionnaliser leur activité.

Forts de ses projets d’entrepreneuriat féminins en Méditerranée, nous avons décidé en 2011 de poursuivre nos actions en ce sens avec nos partenaires dans le cadre du projet GEPE (Genre et Economies Pluri’Elles). Le but consistait à proposer aux femmes sans emploi des formations dans des secteurs réservés traditionnellement aux hommes (téléphonie, mécanique, bâtiment…). Une sensibilisation importante sur les stéréotypes de genre a été nécessaire auprès de l’entourage et des entreprises locales.

Par la suite, notre démarche auprès des micro-entrepreneuses a continué dans le cadre du projet SAWA (Supportive Action for Women of Arabic world) lancé en 2013. L’objectif de sensibilisation portait désormais au niveau des institutions locales et des acteurs privés (entreprises) que nous souhaitions impliquer davantage. Là aussi, un travail de sensibilisation a été entrepris auprès d’eux, les incitant à améliorer l’accès au crédit, à l’emploi et à la formation et à renforcer la représentation des femmes dans les processus de prise de décision au niveau économique.

Tout au long des ces différentes phases d’action, nous accompagnons les associations locales dans le renforcement de leur compétences et de leur capacités par des formations, des échanges de pratiques, un accompagnement individualisé.

Devenu un véritable programme d’émancipation des femmes en Méditerranée au fil du temps, nos actions continuent aujourd’hui avec le projet COOPAEM.

Cadres créateurs - Maroc/Tunisie/Algérie (2004-2006)

Dynamiser des territoires grâce à l'entreprenariat des jeunes

Dans le cadre d’une convention de coopération entre la Région Rhône-Alpes et plusieurs pays d’Afrique, une plate-forme régionale de co-développement a été mise en place et animée avec l’aide de l’IFRA (Institut de Formation Rhône-Alpes). L’objectif de cette plateforme était de dynamiser l’économie sur ce double territoire.

Pour cela, le projet Cadres créateurs s’adressait à des porteur.se.s de projet sans emploi, souhaitant développer une activité économique en lien avec le Maroc, la Tunisie ou l’Algérie pour créer une structure en France ou au Maghreb.

Nous sommes intervenus sur l’ingénierie du dispositif à mettre en place, le suivi des porteur.se.s de projet, la recherche de stages, l’animation de formations, des séances de conseils personnalisés et l’organisation des missions (Maroc, Tunisie, Algérie). Cadres créateurs – Maghreb a bénéficié à 8 porteurs de projet en 2004. Ce projet a été reconduit en 2006 pour 8 autres personnes, sur des projets en lien avec l’Algérie.

INNOV'Asso

Encourager les jeunes vers les métiers du secteur associatif

En Algérie, les 18-35 ans, qui représentent 70% de la population, sont nettement plus frappés par le chômage que leurs aînés. Près d’un.e jeune sur quatre n’a pas d’emploi alors que le taux de chômage, ramené à l’ensemble de la population active, est de 10%. La précarité et l’économie informelle s’enracinent tandis que le potentiel pour l’insertion professionnelle que représente le secteur associatif reste méconnu ou sous-estimé par les jeunes algérien.ne.s.

Travailler au sein d’une association requiert pourtant de nombreuses compétences (gestion administrative et financière, coordination de projets, animation et médiation socio-éducative…) qu’il est possible d’exprimer dans des secteurs très variés comme les énergies renouvelables, la formation professionnelle, le numérique, le tourisme, les sports et loisirs ou encore la santé. Ciblés par le gouvernement Algérien comme des secteurs prioritaires pour l’emploi, ces domaines sont justement ceux dans lesquels s’illustrent de nombreuses associations algériennes.

En partenariat avec le GRDR et deux organisations locales, nous travaillons depuis 2016 au soutien à des initiatives locales à Oran et Khenchela, ainsi qu’à l’élaboration d’un référentiel des métiers associatifs et d’un répertoire des associations. Cette démarche a pour objectif de clarifier les débouchés professionnels que propose le tissu associatif et d’en valoriser les métiers auprès des jeunes et des acteurs de l'emploi algériens.

Fiche projet

SAARA

Partager nos savoirs, renforcer nos actions

Depuis les années 90, les associations algériennes se sont fortement mobilisées autour des enjeux d’accès aux droits des plus démuni.e.s, notamment dans le domaine de la santé du social. Chemin faisant, elles ont acquis un vrai savoir-faire et une réelle légitimité auprès des populations et des autorités locales.

Pour autant, les associations sont encore très peu associées à l’élaboration des politiques de développement local et peinent à valoriser et inscrire leurs actions dans la durée.

Le projet SAARA vise ainsi à promouvoir le rôle des associations algériennes et à favoriser leur intégration dans des dynamiques de concertations locales.

Partenaires et financeurs

      

Fiche projet

FORM’Algérie

Renforcer les compétences des associations algériennes

Pendant la décennie noire qu’a connue l’Algérie (années 90), le mouvement associatif était très fragilisé. Depuis maintenant une dizaine d’années, les associations font de nouveau entendre leur voix et beaucoup d’autres se sont créées dans le champ de l’action sociale. L’urgence du terrain rend leurs actions indispensables, mais souvent peu viables puisqu’elles dépendent de la mobilisation des bénévoles et d’autres ressources nécessaires à leur ancrage.

Dans le cadre de FORM’Algérie, nous proposons des formations destinées aux organisations de la société civile. Durant la première phase du projet, un pool de jeunes cadres associatifs a acquis les bases du métier de formateurs. Ils sont aujourd’hui capables de renforcer à leur tour d’autres associations sur leur territoire respectif (Adrar, Alger, Akbou, Constantine, El Oued et Oran).

Un manuel répertorie toutes les formations et propose des outils d'animation pour les formateurs et les formatrices.

Terminé en février 2016, le projet se poursuit aujourd’hui à travers le programme SAARA qui s’appuie sur les savoirs et les expériences de FORM’Algérie.

Ressources

Partenaires et financeurs

Mémoires d’immigrants et projets solidaires en France et en Algérie (2001-2002)

Se souvenir pour mieux construire

Mise en œuvre avec l’association CLEF, à partir d’un travail sur la mémoire de l’immigration algérienne, cette action visait à faire émerger des projets solidaires entre la France et l’Algérie.

Des ateliers « Mémoire », réunissant des migrants algériens de première et deuxième génération, ont abouti à la création d’un jeu de société sur les parcours d’immigration et la publication d’un ouvrage présentant des récits de vie d’immigrants (Algérie France. Deux terres. Mémoires pour demain - Editions Macadam & Cie).

Dans un second temps, à partir des projets ayant émergé au sein des ateliers « Mémoire », une mission en Algérie a permis aux participants de construire des projets économiques et culturels en lien avec leur pays d’origine.

Ressources

Partenaires et financeurs

Anima (2002-2007)

Former à l'accompagnement social

Suite aux attaques terroristes subies par l’Algérie dans les années 90, sa population a été fortement marquée et déstabilisée. Trois associations locales : la SARP (Société Algérienne de Recherche en Psychologie), Bnet Fatma N’Soumer et SOS Femmes en détresse se sont mobilisées autour de la création d’un dispositif d’aide à la réinsertion sociale des femmes algériennes victimes de violences terroristes. Basée en France et en Algérie, l’association CLEF a également participé au développement des activités suivantes : soins et accompagnement médico-psychologique, appui juridique, formation et accompagnement vers l’emploi.

Dans ce projet, notre mobilisation s’est traduite par le développement et la mise en œuvre d’un programme de formations des cadres associatifs algériens, la réalisation d’un guide d’aide à la recherche de financements pour ces derniers et un appui technique dans l’évaluation des résultats.

Anima a permis à 547 femmes d’améliorer leur situation, via une meilleure insertion économique, la prise de conscience de leurs droits, mais aussi par la prise en charge et la verbalisation de leur souffrance.

Ressources

Partenaires et financeurs

Programme d'émancipation des femmes en Méditerranée (2006-2016)

Donner aux femmes méditerranéennes les moyens d’entreprendre

Depuis 2006, nous avons entrepris avec nos partenaires méditerranéens (Egypte, Maroc, Algérie, Liban et Tunisie) des actions de formation et de conseil à destination de femmes bénéficiant de micro-crédits, afin de les aider à mieux gérer leur activité économique.

Le projet FEM (Femmes Entrepreneuses en Méditerranée) a d’abord permis de d’identifier des secteurs d’activité porteurs dans chaque pays cible et de constater les besoins. Des services d’appui non-financiers, tels que des formations en gestion d’entreprise ou en comptabilité, ont contribué à renforcer les capacités des femmes souhaitant développer leur micro-entreprise. En parallèle, nous avons également animé des séances de sensibilisation pour qu’elles aient connaissance de leurs droits (santé, éducation, etc.) et qu’elles puissent les faire-valoir.

3 forums (Tunis – 2006, Caire – 2007 et Casablanca - 2008) se sont succédés et ont ainsi permis à 200 micro-entrepreneuses de se rencontrer, d’échanger sur leurs expériences et de nouer des relations commerciales. Cette mise en réseau s’est avérée très bénéfique, ce qui nous a conduit à organiser en 2008, à Strasbourg cette fois, le premier salon euro-méditerranéen de la micro-entreprise féminine.

L’année suivante, un groupe de micro-entrepreneuses a été accompagné dans la création d’une coopérative de textile équitable. Ainsi regroupées au sein d’une même entité juridique, les femmes disposaient d’une plus grande capacité de production et pouvaient mobiliser les moyens suffisants pour professionnaliser leur activité.

Forts de ses projets d’entrepreneuriat féminins en Méditerranée, nous avons décidé en 2011 de poursuivre nos actions en ce sens avec nos partenaires dans le cadre du projet GEPE (Genre et Economies Pluri’Elles). Le but consistait à proposer aux femmes sans emploi des formations dans des secteurs réservés traditionnellement aux hommes (téléphonie, mécanique, bâtiment…). Une sensibilisation importante sur les stéréotypes de genre a été nécessaire auprès de l’entourage et des entreprises locales.

Par la suite, notre démarche auprès des micro-entrepreneuses a continué dans le cadre du projet SAWA (Supportive Action for Women of Arabic world) lancé en 2013. L’objectif de sensibilisation portait désormais au niveau des institutions locales et des acteurs privés (entreprises) que nous souhaitions impliquer davantage. Là aussi, un travail de sensibilisation a été entrepris auprès d’eux, les incitant à améliorer l’accès au crédit, à l’emploi et à la formation et à renforcer la représentation des femmes dans les processus de prise de décision au niveau économique.

Tout au long des ces différentes phases d’action, nous accompagnons les associations locales dans le renforcement de leur compétences et de leur capacités par des formations, des échanges de pratiques, un accompagnement individualisé.

Devenu un véritable programme d’émancipation des femmes en Méditerranée au fil du temps, nos actions continuent aujourd’hui avec le projet COOPAEM.

Ressources

Partenaires et financeurs

Cadres créateurs - Maroc/Tunisie/Algérie (2004-2006)

Dynamiser des territoires grâce à l'entreprenariat des jeunes

Dans le cadre d’une convention de coopération entre la Région Rhône-Alpes et plusieurs pays d’Afrique, une plate-forme régionale de co-développement a été mise en place et animée avec l’aide de l’IFRA (Institut de Formation Rhône-Alpes). L’objectif de cette plateforme était de dynamiser l’économie sur ce double territoire.

Pour cela, le projet Cadres créateurs s’adressait à des porteur.se.s de projet sans emploi, souhaitant développer une activité économique en lien avec le Maroc, la Tunisie ou l’Algérie pour créer une structure en France ou au Maghreb.

Nous sommes intervenus sur l’ingénierie du dispositif à mettre en place, le suivi des porteur.se.s de projet, la recherche de stages, l’animation de formations, des séances de conseils personnalisés et l’organisation des missions (Maroc, Tunisie, Algérie). Cadres créateurs – Maghreb a bénéficié à 8 porteurs de projet en 2004. Ce projet a été reconduit en 2006 pour 8 autres personnes, sur des projets en lien avec l’Algérie.

Partenaires et financeurs

INNOV'Asso

Encourager les jeunes vers les métiers du secteur associatif

En Algérie, les 18-35 ans, qui représentent 70% de la population, sont nettement plus frappés par le chômage que leurs aînés. Près d’un.e jeune sur quatre n’a pas d’emploi alors que le taux de chômage, ramené à l’ensemble de la population active, est de 10%. La précarité et l’économie informelle s’enracinent tandis que le potentiel pour l’insertion professionnelle que représente le secteur associatif reste méconnu ou sous-estimé par les jeunes algérien.ne.s.

Travailler au sein d’une association requiert pourtant de nombreuses compétences (gestion administrative et financière, coordination de projets, animation et médiation socio-éducative…) qu’il est possible d’exprimer dans des secteurs très variés comme les énergies renouvelables, la formation professionnelle, le numérique, le tourisme, les sports et loisirs ou encore la santé. Ciblés par le gouvernement Algérien comme des secteurs prioritaires pour l’emploi, ces domaines sont justement ceux dans lesquels s’illustrent de nombreuses associations algériennes.

En partenariat avec le GRDR et deux organisations locales, nous travaillons depuis 2016 au soutien à des initiatives locales à Oran et Khenchela, ainsi qu’à l’élaboration d’un référentiel des métiers associatifs et d’un répertoire des associations. Cette démarche a pour objectif de clarifier les débouchés professionnels que propose le tissu associatif et d’en valoriser les métiers auprès des jeunes et des acteurs de l'emploi algériens.

Partenaires et financeurs