Parions l'Egalité

Lutter contre les inégalités fondées sur le genre en Afrique de l’Ouest et en Tunisie

L’inclusion économique des femmes est un facteur clé de leur émancipation individuelle et d’une véritable justice sociale à l’échelle de la collectivité. Néanmoins, l’intériorisation d’une organisation sociétale attribuant des rôles différents aux hommes et aux femmes (reléguées au travail domestique, à un rôle productif ou à des activités de soin), freine drastiquement les possibilités et les ressources permettant à ces dernières de s’insérer dans la vie active et de s’épanouir socialement.

Malgré leurs engagements internationaux et l’adoption de mesures politico-juridiques, les pays d’action du projet Parions l’Egalité comptent encore 27% en Tunisie voire entre 45 à 56% au Sahel (Sénégal, Burkina Faso, Mauritanie) de jeunes femmes (15-24 ans) n’étant ni en emploi ni en formation.

Depuis 2022, les partenaires du projet renforcent leurs actions en faveur de l’émancipation économique et sociale des jeunes et des femmes en identifiant les obstacles qui leur sont spécifiques tout en adaptant les dispositifs de formation et d’accompagnement à leurs besoins.

Ils mobilisent également des outils ludiques et artistiques, ainsi que les voix des premières concernées, pour promouvoir une culture de l’égalité à l’échelle communautaire, pour une réelle remise en question des rôles de genre.

A terme, les partenaires développeront leur propre sensibilité aux questions de genre afin de tendre vers un monde dans lequel les femmes possèdent un revenu stable et conservent la maitrise de leurs ressources.

 

Partenaires et financeurs

          

Fiche projet

Migr'Action

Favoriser l’insertion socioprofessionnelle des personnes réfugiées par l'agriculture en zones rurales françaises

Depuis de nombreuses années, la France connaît une augmentation de la migration sur son territoire. Les migrant-es sont principalement concentrés autour des grands centres urbains du pays. Ainsi, de nombreuses grandes villes sont sous tension et éprouvent de grandes difficultés à gérer à la fois l’hébergement des migrant-es mais aussi leur insertion socio-professionnelle. Principalement depuis 2015, la volonté de désengorger les villes entre en contact avec une autre priorité française, la redynamisation des zones rurales. 

Le rayonnement des zones rurales françaises est en déclin depuis de nombreuses années. Les problèmes structurels du secteur agricole sont concomitants à ce phénomène. Ainsi bien que la France soit la première puissance agricole de l’UE, le nombre d’exploitations agricoles est en baisse, faute de trouver des exploitant-es et employé-es qualifié-es pour les reprendre et en conséquence de la concurrence des grosses exploitations. 

De ces deux grands défis est né l'idée du projet Migr’Action. Les objectifs et les effets attendus du projet, qui se construit progressivement, sont nombreux. Migr’Action souhaite permettre aux migrant-es de découvrir concrètement le monde rural et le secteur agricole par des accueils découverte de quelques jours chez l’agriculteur-rice. Des ateliers sont également animés auprès des migrant-es pour déconstruire les préjugés sur les zones rurales et auprès des agriculteur-rices pour les former à l'interculturalité. A terme, le projet vise à construire des relations professionnelles pérennes entre les migrant-es et les agriculteurs-rices et développer des parcours de formation aux métiers agricoles adaptés aux réfugié-es. De plus, il veut permettre aux habitants du monde rural d’avoir une vision positive de la migration et de revitaliser ces territoires.

Ressources

Partenaires et financeurs

Fiche projet

KARAMA

Soutenir la résilience et la réinsertion des femmes ayant subi des violences en Afrique du Nord

Dans le monde, une femme sur trois subi des violences au cours de sa vie. Parfois invisibles et souvent taboues, les séquelles des violences sont nombreuses (physiques, économiques, psychosociales, procréatives ou encore sexuelles), plongeant les victimes dans une vulnérabilité extrême. Combinées à d'autres discriminations (classe, origine, race […]) et à un manque de services publics adéquats, les femmes peinent à trouver les ressources pour échapper à ce cercle vicieux.

Ces contraintes communes à l’humanité n’épargnent pas les pays du sud de la Méditerranée malgré les mouvements sociaux et l’évolution des législations. Initié en 2018, le projet Karama soutient plusieurs dispositifs pluridisciplinaires pour accompagner les femmes à chaque étape de leur parcours (hébergement, écoute, appui psychologique, juridique, administratif et accès à la santé). Elles ont également accès à des formations professionnelles et à un soutien pour leur (ré)insertion, nécessaires à une réelle émancipation individuelle.

Leurs trajectoires s’inscrivant dans un environnement qui banalise les violences, nos partenaires sensibilisent également l’opinion publique. En parallèle, ils mènent des actions de prévention à destination des acteurs étatiques et/ou associatifs impliqués, de près ou de loin, dans leur prise en charge.

Ensemble, nous construisons un monde dans lequel chaque femme pourrait vivre sans crainte des violences et avec les moyens de réaliser pleinement son potentiel.

 

 

Partenaires et financeurs

Fiche projet

COOPAEM

Entreprendre collectivement pour réussir en Méditerranée

De par le monde, les inégalités économiques entre les femmes et les hommes sont encore très marquées. Plusieurs études démontrent pourtant l’importance du statut et du rôle que les femmes ont à jouer pour permettre le développement d’une société égalitaire et inclusive.

Engagés depuis plus de 10 ans auprès de nos partenaires méditerranéens (Tunisie, Maroc et Egypte), nous les avons accompagnés dans la mise en œuvre de plusieurs projets visant à améliorer la situation des femmes à travers leur insertion économique et sociale. Beaucoup d’entre elles ont ainsi bénéficié de formations et/ou ont créé leur propre activité génératrice de revenus.

Avec nos partenaires, nous nous concentrons à présent sur la formalisation de ces micro-entreprises grâce à la mise en place d’entreprises collectives. Ainsi regroupées, les entrepreneur.e.s pourront mutualiser des ressources, assurer la pérennité de leurs activités et bénéficier d’avantages sociaux tels que la protection sociale. En parallèle, une démarche de recherche-action contribuera à valoriser auprès des pouvoirs publics et des organismes financiers la pertinence de ce dispositif d’accompagnement du micro-entrepreunariat.

Fiche projet

MOBIL’Hanoï (2008 - 2015)

Valoriser son savoir-faire grâce à la mobilité

Trouver un emploi est un véritable défi, de plus en plus difficile à relever dans certains secteurs d’activité. Cette recherche est d’autant plus complexe pour les jeunes non diplômés ou diplômés mais n’ayant pas d’expérience professionnelle significative à mettre en avant.

En partenariat avec le Conseil Régional d’Ile-de-France, nous avons lancé en 2002 le programme MOBIL’Hanoï qui offre aux demandeur.se.s d’emplois francilien.ne.s l’opportunité d’effectuer un stage de 6 mois dans une entreprise vietnamienne. Evoluer dans un contexte interculturel contribue au développement de capacités professionnelles et personnelles très appréciées par les recruteurs.

Pour préparer au mieux les stagiaires, nous prévoyons avant leur départ une formation linguistique et interculturelle d’un mois et assurons ensuite un suivi (en lien avec l’antenne de BATIK Int. à Hanoï) tout au long de leur séjour.

C’est en avril 2016, avec le retour en France de la onzième promotion de stagiaires, que s’est achevé le programme MOBIL’Hanoï. Nous espérons pouvoir redémarrer prochainement l’aventure et proposer à d’autres personnes ce tremplin vers l’emploi !

Minorités ethniques et artisanat (2008-2013)

Valoriser le savoir-faire des femmes Hmong

Située au Nord du Vietnam, la province de Ha Giang figure parmi les plus pauvres du pays. La majorité de la population est constituée de minorités ethniques dont l’activité principale repose sur l’agriculture.

Initié en 2008 dans les villages de Lung Tam et de Can Ty, le projet Minorités Ethniques et Artisanat consistait à développer des activités génératrices de revenus inscrites dans une chaîne de valeur responsable. Le projet s’est concentré sur la minorité Hmong où les femmes maitrisent des techniques de tissage artisanales très anciennes.

Coordonné par deux ONG vietnamiennes (Handicraft Research and Promotion Centre et Hadeva) et l’Union des femmes du district, le projet a ainsi contribué à préserver un savoir-faire traditionnel tout en permettant aux tisseuses de renforcer leurs compétences techniques et organisationnelles. Deux coopératives de production et de vente ont même été créées autour des valeurs de l’économie sociale et solidaire. Les femmes ont été mises en relation avec des acheteurs à des fins commerciales, ce qui a participé au développement du tourisme dans la région.

INSER.ECO.Net (2011-2013)

Programme d’insertion économique par les NTIC - Maroc/Tunisie

Les mouvements du printemps arabe ont montré que l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sont un formidable levier de mobilisation sociale dans les pays de la rive Sud de la Méditerranée. Pour autant, l’accès à ces NTIC n’est pas assuré dans les quartiers défavorisés et les zones rurales et/reculées.

En partenariat avec PlaNet Finance (Maroc) et l’UTSS (Tunisie), nous avons lancé en 2011 le projet INSER.ECO.Net dans le but de lutter contre la pauvreté et de favoriser l’insertion professionnelle des populations fragilisées, via l’utilisation des NTIC. Appréhender comme un outil de gestion des activités génératrices de revenus et/ou comme compétences, l’idée était de favoriser l’accès à l’information et à l’embauche.

Le projet INSER.ECO.Net a ainsi permis de promouvoir le tourisme rural et d’aider les micro-entrepreneur.e.s à commercialiser leurs produits, grâce à la création de sites internet et à la mise en ligne de modules de formation à destination des jeunes.

Anima (2002-2007)

Former à l'accompagnement social

Suite aux attaques terroristes subies par l’Algérie dans les années 90, sa population a été fortement marquée et déstabilisée. Trois associations locales : la SARP (Société Algérienne de Recherche en Psychologie), Bnet Fatma N’Soumer et SOS Femmes en détresse se sont mobilisées autour de la création d’un dispositif d’aide à la réinsertion sociale des femmes algériennes victimes de violences terroristes. Basée en France et en Algérie, l’association CLEF a également participé au développement des activités suivantes : soins et accompagnement médico-psychologique, appui juridique, formation et accompagnement vers l’emploi.

Dans ce projet, notre mobilisation s’est traduite par le développement et la mise en œuvre d’un programme de formations des cadres associatifs algériens, la réalisation d’un guide d’aide à la recherche de financements pour ces derniers et un appui technique dans l’évaluation des résultats.

Anima a permis à 547 femmes d’améliorer leur situation, via une meilleure insertion économique, la prise de conscience de leurs droits, mais aussi par la prise en charge et la verbalisation de leur souffrance.

Programme d'émancipation des femmes en Méditerranée (2006-2016)

Donner aux femmes méditerranéennes les moyens d’entreprendre

Depuis 2006, nous avons entrepris avec nos partenaires méditerranéens (Egypte, Maroc, Algérie, Liban et Tunisie) des actions de formation et de conseil à destination de femmes bénéficiant de micro-crédits, afin de les aider à mieux gérer leur activité économique.

Le projet FEM (Femmes Entrepreneuses en Méditerranée) a d’abord permis de d’identifier des secteurs d’activité porteurs dans chaque pays cible et de constater les besoins. Des services d’appui non-financiers, tels que des formations en gestion d’entreprise ou en comptabilité, ont contribué à renforcer les capacités des femmes souhaitant développer leur micro-entreprise. En parallèle, nous avons également animé des séances de sensibilisation pour qu’elles aient connaissance de leurs droits (santé, éducation, etc.) et qu’elles puissent les faire-valoir.

3 forums (Tunis – 2006, Caire – 2007 et Casablanca - 2008) se sont succédés et ont ainsi permis à 200 micro-entrepreneuses de se rencontrer, d’échanger sur leurs expériences et de nouer des relations commerciales. Cette mise en réseau s’est avérée très bénéfique, ce qui nous a conduit à organiser en 2008, à Strasbourg cette fois, le premier salon euro-méditerranéen de la micro-entreprise féminine.

L’année suivante, un groupe de micro-entrepreneuses a été accompagné dans la création d’une coopérative de textile équitable. Ainsi regroupées au sein d’une même entité juridique, les femmes disposaient d’une plus grande capacité de production et pouvaient mobiliser les moyens suffisants pour professionnaliser leur activité.

Forts de ses projets d’entrepreneuriat féminins en Méditerranée, nous avons décidé en 2011 de poursuivre nos actions en ce sens avec nos partenaires dans le cadre du projet GEPE (Genre et Economies Pluri’Elles). Le but consistait à proposer aux femmes sans emploi des formations dans des secteurs réservés traditionnellement aux hommes (téléphonie, mécanique, bâtiment…). Une sensibilisation importante sur les stéréotypes de genre a été nécessaire auprès de l’entourage et des entreprises locales.

Par la suite, notre démarche auprès des micro-entrepreneuses a continué dans le cadre du projet SAWA (Supportive Action for Women of Arabic world) lancé en 2013. L’objectif de sensibilisation portait désormais au niveau des institutions locales et des acteurs privés (entreprises) que nous souhaitions impliquer davantage. Là aussi, un travail de sensibilisation a été entrepris auprès d’eux, les incitant à améliorer l’accès au crédit, à l’emploi et à la formation et à renforcer la représentation des femmes dans les processus de prise de décision au niveau économique.

Tout au long des ces différentes phases d’action, nous accompagnons les associations locales dans le renforcement de leur compétences et de leur capacités par des formations, des échanges de pratiques, un accompagnement individualisé.

Devenu un véritable programme d’émancipation des femmes en Méditerranée au fil du temps, nos actions continuent aujourd’hui avec le projet COOPAEM.

Cadres créateurs - Maroc/Tunisie/Algérie (2004-2006)

Dynamiser des territoires grâce à l'entreprenariat des jeunes

Dans le cadre d’une convention de coopération entre la Région Rhône-Alpes et plusieurs pays d’Afrique, une plate-forme régionale de co-développement a été mise en place et animée avec l’aide de l’IFRA (Institut de Formation Rhône-Alpes). L’objectif de cette plateforme était de dynamiser l’économie sur ce double territoire.

Pour cela, le projet Cadres créateurs s’adressait à des porteur.se.s de projet sans emploi, souhaitant développer une activité économique en lien avec le Maroc, la Tunisie ou l’Algérie pour créer une structure en France ou au Maghreb.

Nous sommes intervenus sur l’ingénierie du dispositif à mettre en place, le suivi des porteur.se.s de projet, la recherche de stages, l’animation de formations, des séances de conseils personnalisés et l’organisation des missions (Maroc, Tunisie, Algérie). Cadres créateurs – Maghreb a bénéficié à 8 porteurs de projet en 2004. Ce projet a été reconduit en 2006 pour 8 autres personnes, sur des projets en lien avec l’Algérie.

Fiche projet

COOPAEM

Entreprendre collectivement pour réussir en Méditerranée

De par le monde, les inégalités économiques entre les femmes et les hommes sont encore très marquées. Plusieurs études démontrent pourtant l’importance du statut et du rôle que les femmes ont à jouer pour permettre le développement d’une société égalitaire et inclusive.

Engagés depuis plus de 10 ans auprès de nos partenaires méditerranéens (Tunisie, Maroc et Egypte), nous les avons accompagnés dans la mise en œuvre de plusieurs projets visant à améliorer la situation des femmes à travers leur insertion économique et sociale. Beaucoup d’entre elles ont ainsi bénéficié de formations et/ou ont créé leur propre activité génératrice de revenus.

Avec nos partenaires, nous nous concentrons à présent sur la formalisation de ces micro-entreprises grâce à la mise en place d’entreprises collectives. Ainsi regroupées, les entrepreneur.e.s pourront mutualiser des ressources, assurer la pérennité de leurs activités et bénéficier d’avantages sociaux tels que la protection sociale. En parallèle, une démarche de recherche-action contribuera à valoriser auprès des pouvoirs publics et des organismes financiers la pertinence de ce dispositif d’accompagnement du micro-entrepreunariat.

Partenaires et financeurs

Fiche projet

MOBIL’Hanoï (2008 - 2015)

Valoriser son savoir-faire grâce à la mobilité

Trouver un emploi est un véritable défi, de plus en plus difficile à relever dans certains secteurs d’activité. Cette recherche est d’autant plus complexe pour les jeunes non diplômés ou diplômés mais n’ayant pas d’expérience professionnelle significative à mettre en avant.

En partenariat avec le Conseil Régional d’Ile-de-France, nous avons lancé en 2002 le programme MOBIL’Hanoï qui offre aux demandeur.se.s d’emplois francilien.ne.s l’opportunité d’effectuer un stage de 6 mois dans une entreprise vietnamienne. Evoluer dans un contexte interculturel contribue au développement de capacités professionnelles et personnelles très appréciées par les recruteurs.

Pour préparer au mieux les stagiaires, nous prévoyons avant leur départ une formation linguistique et interculturelle d’un mois et assurons ensuite un suivi (en lien avec l’antenne de BATIK Int. à Hanoï) tout au long de leur séjour.

C’est en avril 2016, avec le retour en France de la onzième promotion de stagiaires, que s’est achevé le programme MOBIL’Hanoï. Nous espérons pouvoir redémarrer prochainement l’aventure et proposer à d’autres personnes ce tremplin vers l’emploi !

Ressources

Partenaires et financeurs

Minorités ethniques et artisanat (2008-2013)

Valoriser le savoir-faire des femmes Hmong

Située au Nord du Vietnam, la province de Ha Giang figure parmi les plus pauvres du pays. La majorité de la population est constituée de minorités ethniques dont l’activité principale repose sur l’agriculture.

Initié en 2008 dans les villages de Lung Tam et de Can Ty, le projet Minorités Ethniques et Artisanat consistait à développer des activités génératrices de revenus inscrites dans une chaîne de valeur responsable. Le projet s’est concentré sur la minorité Hmong où les femmes maitrisent des techniques de tissage artisanales très anciennes.

Coordonné par deux ONG vietnamiennes (Handicraft Research and Promotion Centre et Hadeva) et l’Union des femmes du district, le projet a ainsi contribué à préserver un savoir-faire traditionnel tout en permettant aux tisseuses de renforcer leurs compétences techniques et organisationnelles. Deux coopératives de production et de vente ont même été créées autour des valeurs de l’économie sociale et solidaire. Les femmes ont été mises en relation avec des acheteurs à des fins commerciales, ce qui a participé au développement du tourisme dans la région.

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INSER.ECO.Net (2011-2013)

Programme d’insertion économique par les NTIC - Maroc/Tunisie

Les mouvements du printemps arabe ont montré que l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sont un formidable levier de mobilisation sociale dans les pays de la rive Sud de la Méditerranée. Pour autant, l’accès à ces NTIC n’est pas assuré dans les quartiers défavorisés et les zones rurales et/reculées.

En partenariat avec PlaNet Finance (Maroc) et l’UTSS (Tunisie), nous avons lancé en 2011 le projet INSER.ECO.Net dans le but de lutter contre la pauvreté et de favoriser l’insertion professionnelle des populations fragilisées, via l’utilisation des NTIC. Appréhender comme un outil de gestion des activités génératrices de revenus et/ou comme compétences, l’idée était de favoriser l’accès à l’information et à l’embauche.

Le projet INSER.ECO.Net a ainsi permis de promouvoir le tourisme rural et d’aider les micro-entrepreneur.e.s à commercialiser leurs produits, grâce à la création de sites internet et à la mise en ligne de modules de formation à destination des jeunes.

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Anima (2002-2007)

Former à l'accompagnement social

Suite aux attaques terroristes subies par l’Algérie dans les années 90, sa population a été fortement marquée et déstabilisée. Trois associations locales : la SARP (Société Algérienne de Recherche en Psychologie), Bnet Fatma N’Soumer et SOS Femmes en détresse se sont mobilisées autour de la création d’un dispositif d’aide à la réinsertion sociale des femmes algériennes victimes de violences terroristes. Basée en France et en Algérie, l’association CLEF a également participé au développement des activités suivantes : soins et accompagnement médico-psychologique, appui juridique, formation et accompagnement vers l’emploi.

Dans ce projet, notre mobilisation s’est traduite par le développement et la mise en œuvre d’un programme de formations des cadres associatifs algériens, la réalisation d’un guide d’aide à la recherche de financements pour ces derniers et un appui technique dans l’évaluation des résultats.

Anima a permis à 547 femmes d’améliorer leur situation, via une meilleure insertion économique, la prise de conscience de leurs droits, mais aussi par la prise en charge et la verbalisation de leur souffrance.

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Programme d'émancipation des femmes en Méditerranée (2006-2016)

Donner aux femmes méditerranéennes les moyens d’entreprendre

Depuis 2006, nous avons entrepris avec nos partenaires méditerranéens (Egypte, Maroc, Algérie, Liban et Tunisie) des actions de formation et de conseil à destination de femmes bénéficiant de micro-crédits, afin de les aider à mieux gérer leur activité économique.

Le projet FEM (Femmes Entrepreneuses en Méditerranée) a d’abord permis de d’identifier des secteurs d’activité porteurs dans chaque pays cible et de constater les besoins. Des services d’appui non-financiers, tels que des formations en gestion d’entreprise ou en comptabilité, ont contribué à renforcer les capacités des femmes souhaitant développer leur micro-entreprise. En parallèle, nous avons également animé des séances de sensibilisation pour qu’elles aient connaissance de leurs droits (santé, éducation, etc.) et qu’elles puissent les faire-valoir.

3 forums (Tunis – 2006, Caire – 2007 et Casablanca - 2008) se sont succédés et ont ainsi permis à 200 micro-entrepreneuses de se rencontrer, d’échanger sur leurs expériences et de nouer des relations commerciales. Cette mise en réseau s’est avérée très bénéfique, ce qui nous a conduit à organiser en 2008, à Strasbourg cette fois, le premier salon euro-méditerranéen de la micro-entreprise féminine.

L’année suivante, un groupe de micro-entrepreneuses a été accompagné dans la création d’une coopérative de textile équitable. Ainsi regroupées au sein d’une même entité juridique, les femmes disposaient d’une plus grande capacité de production et pouvaient mobiliser les moyens suffisants pour professionnaliser leur activité.

Forts de ses projets d’entrepreneuriat féminins en Méditerranée, nous avons décidé en 2011 de poursuivre nos actions en ce sens avec nos partenaires dans le cadre du projet GEPE (Genre et Economies Pluri’Elles). Le but consistait à proposer aux femmes sans emploi des formations dans des secteurs réservés traditionnellement aux hommes (téléphonie, mécanique, bâtiment…). Une sensibilisation importante sur les stéréotypes de genre a été nécessaire auprès de l’entourage et des entreprises locales.

Par la suite, notre démarche auprès des micro-entrepreneuses a continué dans le cadre du projet SAWA (Supportive Action for Women of Arabic world) lancé en 2013. L’objectif de sensibilisation portait désormais au niveau des institutions locales et des acteurs privés (entreprises) que nous souhaitions impliquer davantage. Là aussi, un travail de sensibilisation a été entrepris auprès d’eux, les incitant à améliorer l’accès au crédit, à l’emploi et à la formation et à renforcer la représentation des femmes dans les processus de prise de décision au niveau économique.

Tout au long des ces différentes phases d’action, nous accompagnons les associations locales dans le renforcement de leur compétences et de leur capacités par des formations, des échanges de pratiques, un accompagnement individualisé.

Devenu un véritable programme d’émancipation des femmes en Méditerranée au fil du temps, nos actions continuent aujourd’hui avec le projet COOPAEM.

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Cadres créateurs - Maroc/Tunisie/Algérie (2004-2006)

Dynamiser des territoires grâce à l'entreprenariat des jeunes

Dans le cadre d’une convention de coopération entre la Région Rhône-Alpes et plusieurs pays d’Afrique, une plate-forme régionale de co-développement a été mise en place et animée avec l’aide de l’IFRA (Institut de Formation Rhône-Alpes). L’objectif de cette plateforme était de dynamiser l’économie sur ce double territoire.

Pour cela, le projet Cadres créateurs s’adressait à des porteur.se.s de projet sans emploi, souhaitant développer une activité économique en lien avec le Maroc, la Tunisie ou l’Algérie pour créer une structure en France ou au Maghreb.

Nous sommes intervenus sur l’ingénierie du dispositif à mettre en place, le suivi des porteur.se.s de projet, la recherche de stages, l’animation de formations, des séances de conseils personnalisés et l’organisation des missions (Maroc, Tunisie, Algérie). Cadres créateurs – Maghreb a bénéficié à 8 porteurs de projet en 2004. Ce projet a été reconduit en 2006 pour 8 autres personnes, sur des projets en lien avec l’Algérie.

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