Fiche projet

KARAMA

Soutenir la résilience et la réinsertion des femmes ayant subi des violences en Afrique du Nord

Dans le monde, une femme sur trois subi des violences au cours de sa vie. Parfois invisibles, les séquelles des violences sont nombreuses (physiques, économiques, psychosociales, procréatives ou encore sexuelles), plongeant les victimes dans une vulnérabilité extrême. Combinées à d'autres discriminations (classe, origine, race […]) et à un manque de services publics adéquats, les femmes peinent à trouver les ressources pour échapper à ce cercle vicieux.

Ces violences à l'encontre des femmes et des filles n’épargnent pas les pays du sud de la Méditerranée malgré les mouvements sociaux et l’évolution des législations. Initié en 2018, le projet Karama soutient plusieurs dispositifs pluridisciplinaires pour accompagner les femmes à chaque étape de leur parcours (hébergement, écoute, appui psychologique, juridique, administratif et accès à la santé). Elles ont également accès à des formations professionnelles et à un soutien pour leur (ré)insertion, nécessaires à une réelle émancipation individuelle.

Leurs trajectoires s’inscrivant dans un environnement qui banalise les violences, nos partenaires sensibilisent également l’opinion publique. En parallèle, ils mènent des actions de prévention à destination des acteurs étatiques et/ou associatifs impliqués, de près ou de loin, dans leur prise en charge.

Ensemble, nous construisons un monde dans lequel chaque femme pourrait vivre sans crainte des violences et avec les moyens de réaliser pleinement son potentiel.

 

 

Partenaires et financeurs

Fiche projet

COOPAEM

Entreprendre collectivement pour réussir en Méditerranée

De par le monde, les inégalités économiques entre les femmes et les hommes sont encore très marquées. Plusieurs études démontrent pourtant l’importance du statut et du rôle que les femmes ont à jouer pour permettre le développement d’une société égalitaire et inclusive.

Engagés depuis plus de 10 ans auprès de nos partenaires méditerranéens (Tunisie, Maroc et Egypte), nous les avons accompagnés dans la mise en œuvre de plusieurs projets visant à améliorer la situation des femmes à travers leur insertion économique et sociale. Beaucoup d’entre elles ont ainsi bénéficié de formations et/ou ont créé leur propre activité génératrice de revenus.

Avec nos partenaires, nous nous concentrons à présent sur la formalisation de ces micro-entreprises grâce à la mise en place d’entreprises collectives. Ainsi regroupées, les entrepreneur.e.s pourront mutualiser des ressources, assurer la pérennité de leurs activités et bénéficier d’avantages sociaux tels que la protection sociale. En parallèle, une démarche de recherche-action contribuera à valoriser auprès des pouvoirs publics et des organismes financiers la pertinence de ce dispositif d’accompagnement du micro-entrepreunariat.

INSER.ECO.Net (2011-2013)

Programme d’insertion économique par les NTIC - Maroc/Tunisie

Les mouvements du printemps arabe ont montré que l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sont un formidable levier de mobilisation sociale dans les pays de la rive Sud de la Méditerranée. Pour autant, l’accès à ces NTIC n’est pas assuré dans les quartiers défavorisés et les zones rurales et/reculées.

En partenariat avec PlaNet Finance (Maroc) et l’UTSS (Tunisie), nous avons lancé en 2011 le projet INSER.ECO.Net dans le but de lutter contre la pauvreté et de favoriser l’insertion professionnelle des populations fragilisées, via l’utilisation des NTIC. Appréhender comme un outil de gestion des activités génératrices de revenus et/ou comme compétences, l’idée était de favoriser l’accès à l’information et à l’embauche.

Le projet INSER.ECO.Net a ainsi permis de promouvoir le tourisme rural et d’aider les micro-entrepreneur.e.s à commercialiser leurs produits, grâce à la création de sites internet et à la mise en ligne de modules de formation à destination des jeunes.

Programme d'émancipation des femmes en Méditerranée (2006-2016)

Donner aux femmes méditerranéennes les moyens d’entreprendre

Depuis 2006, nous avons entrepris avec nos partenaires méditerranéens (Egypte, Maroc, Algérie, Liban et Tunisie) des actions de formation et de conseil à destination de femmes bénéficiant de micro-crédits, afin de les aider à mieux gérer leur activité économique.

Le projet FEM (Femmes Entrepreneuses en Méditerranée) a d’abord permis de d’identifier des secteurs d’activité porteurs dans chaque pays cible et de constater les besoins. Des services d’appui non-financiers, tels que des formations en gestion d’entreprise ou en comptabilité, ont contribué à renforcer les capacités des femmes souhaitant développer leur micro-entreprise. En parallèle, nous avons également animé des séances de sensibilisation pour qu’elles aient connaissance de leurs droits (santé, éducation, etc.) et qu’elles puissent les faire-valoir.

3 forums (Tunis – 2006, Caire – 2007 et Casablanca - 2008) se sont succédés et ont ainsi permis à 200 micro-entrepreneuses de se rencontrer, d’échanger sur leurs expériences et de nouer des relations commerciales. Cette mise en réseau s’est avérée très bénéfique, ce qui nous a conduit à organiser en 2008, à Strasbourg cette fois, le premier salon euro-méditerranéen de la micro-entreprise féminine.

L’année suivante, un groupe de micro-entrepreneuses a été accompagné dans la création d’une coopérative de textile équitable. Ainsi regroupées au sein d’une même entité juridique, les femmes disposaient d’une plus grande capacité de production et pouvaient mobiliser les moyens suffisants pour professionnaliser leur activité.

Forts de ses projets d’entrepreneuriat féminins en Méditerranée, nous avons décidé en 2011 de poursuivre nos actions en ce sens avec nos partenaires dans le cadre du projet GEPE (Genre et Economies Pluri’Elles). Le but consistait à proposer aux femmes sans emploi des formations dans des secteurs réservés traditionnellement aux hommes (téléphonie, mécanique, bâtiment…). Une sensibilisation importante sur les stéréotypes de genre a été nécessaire auprès de l’entourage et des entreprises locales.

Par la suite, notre démarche auprès des micro-entrepreneuses a continué dans le cadre du projet SAWA (Supportive Action for Women of Arabic world) lancé en 2013. L’objectif de sensibilisation portait désormais au niveau des institutions locales et des acteurs privés (entreprises) que nous souhaitions impliquer davantage. Là aussi, un travail de sensibilisation a été entrepris auprès d’eux, les incitant à améliorer l’accès au crédit, à l’emploi et à la formation et à renforcer la représentation des femmes dans les processus de prise de décision au niveau économique.

Tout au long des ces différentes phases d’action, nous accompagnons les associations locales dans le renforcement de leur compétences et de leur capacités par des formations, des échanges de pratiques, un accompagnement individualisé.

Devenu un véritable programme d’émancipation des femmes en Méditerranée au fil du temps, nos actions continuent aujourd’hui avec le projet COOPAEM.

Cadres créateurs - Maroc/Tunisie/Algérie (2004-2006)

Dynamiser des territoires grâce à l'entreprenariat des jeunes

Dans le cadre d’une convention de coopération entre la Région Rhône-Alpes et plusieurs pays d’Afrique, une plate-forme régionale de co-développement a été mise en place et animée avec l’aide de l’IFRA (Institut de Formation Rhône-Alpes). L’objectif de cette plateforme était de dynamiser l’économie sur ce double territoire.

Pour cela, le projet Cadres créateurs s’adressait à des porteur.se.s de projet sans emploi, souhaitant développer une activité économique en lien avec le Maroc, la Tunisie ou l’Algérie pour créer une structure en France ou au Maghreb.

Nous sommes intervenus sur l’ingénierie du dispositif à mettre en place, le suivi des porteur.se.s de projet, la recherche de stages, l’animation de formations, des séances de conseils personnalisés et l’organisation des missions (Maroc, Tunisie, Algérie). Cadres créateurs – Maghreb a bénéficié à 8 porteurs de projet en 2004. Ce projet a été reconduit en 2006 pour 8 autres personnes, sur des projets en lien avec l’Algérie.

Appui à la création d’activités à Figuig – Maroc (2002-2007)

Soutenir les porteur.se.s de projets économiques

Suite à la fermeture de la frontière avec l’Algérie à la fin des années 1970, la ville de Figuig, jusqu’alors véritable carrefour commercial, connaissait depuis une grave crise économique. Faute d’opportunités professionnelles, les jeunes partaient pour les grandes villes marocaines, voire même à l’étranger, notamment en Seine-Saint-Denis (France).

Afin d’enrayer ce processus, il était nécessaire de développer le potentiel économique local. Nous avons réalisé un diagnostic des besoins des porteur.se.s de projet en 2003, à partir duquel un dispositif d’appui à la création d’activités a été créé. Ce dernier s’inscrivait dans le cadre d’une convention de coopération entre le Conseil Général de Seine-Saint-Denis et la Mairie de Figuig.

Nous avons ensuite conçu l’architecture du dispositif d’appui, dont la première phase a été mise en œuvre par l’AJED (Association des Jeunes Entrepreneurs pour le Développement) basée à Oujda. Dans la perspective d’une pérennisation de ce dispositif, nous avons finalement conduit une évaluation de cette expérience en 2006.

Fiche projet

COOPAEM

Entreprendre collectivement pour réussir en Méditerranée

De par le monde, les inégalités économiques entre les femmes et les hommes sont encore très marquées. Plusieurs études démontrent pourtant l’importance du statut et du rôle que les femmes ont à jouer pour permettre le développement d’une société égalitaire et inclusive.

Engagés depuis plus de 10 ans auprès de nos partenaires méditerranéens (Tunisie, Maroc et Egypte), nous les avons accompagnés dans la mise en œuvre de plusieurs projets visant à améliorer la situation des femmes à travers leur insertion économique et sociale. Beaucoup d’entre elles ont ainsi bénéficié de formations et/ou ont créé leur propre activité génératrice de revenus.

Avec nos partenaires, nous nous concentrons à présent sur la formalisation de ces micro-entreprises grâce à la mise en place d’entreprises collectives. Ainsi regroupées, les entrepreneur.e.s pourront mutualiser des ressources, assurer la pérennité de leurs activités et bénéficier d’avantages sociaux tels que la protection sociale. En parallèle, une démarche de recherche-action contribuera à valoriser auprès des pouvoirs publics et des organismes financiers la pertinence de ce dispositif d’accompagnement du micro-entrepreunariat.

Partenaires et financeurs

INSER.ECO.Net (2011-2013)

Programme d’insertion économique par les NTIC - Maroc/Tunisie

Les mouvements du printemps arabe ont montré que l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sont un formidable levier de mobilisation sociale dans les pays de la rive Sud de la Méditerranée. Pour autant, l’accès à ces NTIC n’est pas assuré dans les quartiers défavorisés et les zones rurales et/reculées.

En partenariat avec PlaNet Finance (Maroc) et l’UTSS (Tunisie), nous avons lancé en 2011 le projet INSER.ECO.Net dans le but de lutter contre la pauvreté et de favoriser l’insertion professionnelle des populations fragilisées, via l’utilisation des NTIC. Appréhender comme un outil de gestion des activités génératrices de revenus et/ou comme compétences, l’idée était de favoriser l’accès à l’information et à l’embauche.

Le projet INSER.ECO.Net a ainsi permis de promouvoir le tourisme rural et d’aider les micro-entrepreneur.e.s à commercialiser leurs produits, grâce à la création de sites internet et à la mise en ligne de modules de formation à destination des jeunes.

Partenaires et financeurs

Programme d'émancipation des femmes en Méditerranée (2006-2016)

Donner aux femmes méditerranéennes les moyens d’entreprendre

Depuis 2006, nous avons entrepris avec nos partenaires méditerranéens (Egypte, Maroc, Algérie, Liban et Tunisie) des actions de formation et de conseil à destination de femmes bénéficiant de micro-crédits, afin de les aider à mieux gérer leur activité économique.

Le projet FEM (Femmes Entrepreneuses en Méditerranée) a d’abord permis de d’identifier des secteurs d’activité porteurs dans chaque pays cible et de constater les besoins. Des services d’appui non-financiers, tels que des formations en gestion d’entreprise ou en comptabilité, ont contribué à renforcer les capacités des femmes souhaitant développer leur micro-entreprise. En parallèle, nous avons également animé des séances de sensibilisation pour qu’elles aient connaissance de leurs droits (santé, éducation, etc.) et qu’elles puissent les faire-valoir.

3 forums (Tunis – 2006, Caire – 2007 et Casablanca - 2008) se sont succédés et ont ainsi permis à 200 micro-entrepreneuses de se rencontrer, d’échanger sur leurs expériences et de nouer des relations commerciales. Cette mise en réseau s’est avérée très bénéfique, ce qui nous a conduit à organiser en 2008, à Strasbourg cette fois, le premier salon euro-méditerranéen de la micro-entreprise féminine.

L’année suivante, un groupe de micro-entrepreneuses a été accompagné dans la création d’une coopérative de textile équitable. Ainsi regroupées au sein d’une même entité juridique, les femmes disposaient d’une plus grande capacité de production et pouvaient mobiliser les moyens suffisants pour professionnaliser leur activité.

Forts de ses projets d’entrepreneuriat féminins en Méditerranée, nous avons décidé en 2011 de poursuivre nos actions en ce sens avec nos partenaires dans le cadre du projet GEPE (Genre et Economies Pluri’Elles). Le but consistait à proposer aux femmes sans emploi des formations dans des secteurs réservés traditionnellement aux hommes (téléphonie, mécanique, bâtiment…). Une sensibilisation importante sur les stéréotypes de genre a été nécessaire auprès de l’entourage et des entreprises locales.

Par la suite, notre démarche auprès des micro-entrepreneuses a continué dans le cadre du projet SAWA (Supportive Action for Women of Arabic world) lancé en 2013. L’objectif de sensibilisation portait désormais au niveau des institutions locales et des acteurs privés (entreprises) que nous souhaitions impliquer davantage. Là aussi, un travail de sensibilisation a été entrepris auprès d’eux, les incitant à améliorer l’accès au crédit, à l’emploi et à la formation et à renforcer la représentation des femmes dans les processus de prise de décision au niveau économique.

Tout au long des ces différentes phases d’action, nous accompagnons les associations locales dans le renforcement de leur compétences et de leur capacités par des formations, des échanges de pratiques, un accompagnement individualisé.

Devenu un véritable programme d’émancipation des femmes en Méditerranée au fil du temps, nos actions continuent aujourd’hui avec le projet COOPAEM.

Ressources

Partenaires et financeurs

Cadres créateurs - Maroc/Tunisie/Algérie (2004-2006)

Dynamiser des territoires grâce à l'entreprenariat des jeunes

Dans le cadre d’une convention de coopération entre la Région Rhône-Alpes et plusieurs pays d’Afrique, une plate-forme régionale de co-développement a été mise en place et animée avec l’aide de l’IFRA (Institut de Formation Rhône-Alpes). L’objectif de cette plateforme était de dynamiser l’économie sur ce double territoire.

Pour cela, le projet Cadres créateurs s’adressait à des porteur.se.s de projet sans emploi, souhaitant développer une activité économique en lien avec le Maroc, la Tunisie ou l’Algérie pour créer une structure en France ou au Maghreb.

Nous sommes intervenus sur l’ingénierie du dispositif à mettre en place, le suivi des porteur.se.s de projet, la recherche de stages, l’animation de formations, des séances de conseils personnalisés et l’organisation des missions (Maroc, Tunisie, Algérie). Cadres créateurs – Maghreb a bénéficié à 8 porteurs de projet en 2004. Ce projet a été reconduit en 2006 pour 8 autres personnes, sur des projets en lien avec l’Algérie.

Partenaires et financeurs

Appui à la création d’activités à Figuig – Maroc (2002-2007)

Soutenir les porteur.se.s de projets économiques

Suite à la fermeture de la frontière avec l’Algérie à la fin des années 1970, la ville de Figuig, jusqu’alors véritable carrefour commercial, connaissait depuis une grave crise économique. Faute d’opportunités professionnelles, les jeunes partaient pour les grandes villes marocaines, voire même à l’étranger, notamment en Seine-Saint-Denis (France).

Afin d’enrayer ce processus, il était nécessaire de développer le potentiel économique local. Nous avons réalisé un diagnostic des besoins des porteur.se.s de projet en 2003, à partir duquel un dispositif d’appui à la création d’activités a été créé. Ce dernier s’inscrivait dans le cadre d’une convention de coopération entre le Conseil Général de Seine-Saint-Denis et la Mairie de Figuig.

Nous avons ensuite conçu l’architecture du dispositif d’appui, dont la première phase a été mise en œuvre par l’AJED (Association des Jeunes Entrepreneurs pour le Développement) basée à Oujda. Dans la perspective d’une pérennisation de ce dispositif, nous avons finalement conduit une évaluation de cette expérience en 2006.

Partenaires et financeurs